La bougie « Lumière à travers les Âges »

« Lumière à travers les Âges : Une Exploration de l’Histoire Fascinante de la Bougie »

Depuis des millénaires, la bougie a été une source de lumière, de chaleur et de symbolisme à travers différentes civilisations et époques. Son histoire est une histoire de transformation, d’innovation et de signification culturelle. Dans cet article, nous allons plonger dans l’histoire fascinante de la bougie, depuis ses modestes débuts jusqu’à son rôle contemporain dans nos vies quotidiennes.

Inventée au milieu du 19ème siècle, la bougie tire son nom de la ville « bougie » (Béjaïa en arabe) en Algérie. Cette ville fournissait la majeure partie de la cire utilisée dans la fabrication des bougies. 

L’ancêtre : la chandelle

Inventée 3000 ans avant J.C, la chandelle, ancêtre de la bougie rivalisait alors avec la lampe à l’huile dès le Moyen âge. Traditionnellement, la chandelle se constituait de joncs directement trempés dans la graisse animale ou végétale : le suif. La graisse animale provenait ainsi du mouton ou du boeuf. Une fois les joncs trempés dans la graisse, ils étaient laissés pendant plusieurs heures à l’air libre afin de les durcir. Mais, le suif coule en permanence et graisse les doigts en plus d’être mal odorant. La flamme de la chandelle était très jaune et très fumeuse, il fallait ainsi entretenir continuellement la mèche, qui finissait souvent par charbonner. De plus, ce moyen d’éclairage n’apportait qu’une faible lumière.

 

La cire d’abeille :

 

La noblesse et le clergé utilisaient quant à eux, des bougies en cire d’abeille, dont le prix était bien plus onéreux et pour cause. Ces dernières éclairaient mieux que les chandelles, elles fumaient moins et émaner aucune mauvaise odeur. Les bougies en cire d’abeille avaient une tout autre méthode de fabrication. La cire se voyait dans un premier temps fondue puis filtrée afin enlever toutes traces d’impuretés. Par la suite, les artisans étendaient la cire en fine tige, au soleil. Cette étape permettait également de faire perdre la couleur jaunâtre de la cire. Pour finir, la cire était alors refondue dans un chaudron et versée sur des mèches. Les bougies encore tièdes étaient alors mises en forme.

 

 

Michel-Eugène Chevreul :

 

 

En 1826, la chandelle de suie se voit remplacer par la bougie stéarique (nom des bougies actuelles). Nous devons cette avancée à Michel Eugène Chevreul.

Grâce à Michel Eugène Chevreul, qui découvre en 1820 comment isoler et extraire l’acide stéarique des matières grasses d’originale animale.

 

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